(voir la fiche du tome)

Haruru est une fille issue d'une famille assez aisée, cependant elle vit seule dans la maison familiale suite au départ de ses parents pour des raisons professionnelles. Suite à la solitude que peut ressentir Haruru dans cette maison, sa mère décide d'embaucher Isshin comme majordome, un lycéen du lycée voisin de celui de la jeune fille. Ce charismatique butler va l'aider dans ses études mais également dans la vie de tous les jours ! Mais derrière ce sourire plein de servitude, rien ne laisse deviner qui est réellement le maître...

Des personnages ordinaires, mais pas que...

C'est d'un lycée que sont issues nos deux protagonistes principaux, Isshin d'un lycée pour garçons et Haruru d'un lycée pour filles. A première vu nous pouvons supposer que ces personnages sont des plus banals : de jeunes lycéens allant en cours la journée, qui étudient une fois chez eux et qui sortent entre amis lorsque l'occasion se présente. Mais si on enlève ces éléments on remarquera que leur quotidien est des plus originals et qu'il serait rare de trouver des gens vivant la même chose qu'eux. Ce qui fait l'originalité de leur quotidien n'est pas dû à des évènements hors normes, c'est tout simplement les personnages qui animent le déroulement de l'histoire. Tout d'abord Isshin est un jeune homme difficile à cerner : séducteur et manipulateur, il a toujours le dernier mot et accomplit son travail à merveille. Quant à Haruru c'est une jeune adolescente un peu tête en l'air qui se fait toujours berner par les petits jeux d'Isshin. Cliché vous me direz ? Mais je vous dirai que non, car (sans trop vous dévoiler le contenu du tome), certaines scènes sont très originales et on se demande comment la relation entre le majordome et la jeune fille va évoluer. Ce qui est intéressant, c'est que nous sommes aussi "manipuler" par Isshin, nous n'arrivons pas à savoir ce qu'il pense, nous n'arrivons pas à voir dans son jeu, ce point est essentiel et marque à lui seul une grande partie de l'intrigue.

Un graphisme digne du shôjo, et à la fois magnifique

Comme la plupart d'entre vous le savent, le graphisme d'un manga peu varié entre un shônen, un shôjo et un seinen. Dans Love is the Devil nous pouvons reconnaître un graphisme digne des shôjo mais qui n'est pas trop pesant, il est très bien dosé. Ce graphisme d'une grande beauté est sans doute ce qui nous permet de voir les scènes importantes, des scènes clés pour émettre des hypothèses sur la suite. Ces passages qui sont d'un trait fin et sublime rendent l'instant "magique", "très beau", c'est grâce à ce graphisme très attirant que nous continuons notre lecture avec beaucoup de plaisir. Nous pouvons également voir, à certaines scènes, des traits du personnage ressortir, ce qui nous "ouvre" une porte pour essayer de comprendre ce qu'il pense, ce qu'il ressent ou bien ce qu'il a l'intention de faire. Le graphisme fait vraiment partie de l'histoire, il n'est pas seulement là pour illustrer.

Une relation croissante

Isshin étant le majordome de Haruru, il est constamment auprès d'elle en dehors du lycée, alors comment ne pas crée une complicitée ? Haruru est toujours sollicité par Isshin lorsqu'elle est chez elle, il fait partie de son quotidien, de plus il ne faut pas oublier que ce jeune homme à un caractère très séducteur qui fait tomber Haruru, du coup ce dernier en profite un peu pour approcher de trop près la jeune fille qui ne peut rien faire face à une telle beauté. Les évènements imprévus pimentent aussi cette relation croissante, ce qui nous donne très envie de lire la suite pour voir à quel point ces deux personnages vont se rapprocher l'un de l'autre.

Voilà pour cette chronique ! Comme je dis toujours, le meilleur moyen de se faire une idée sur un manga, c'est de le lire  A très bientôt !