• Chronique The End of the World - tome 3

    Chronique The End of the World - tome 3

    (voir la fiche du tome)

     

    Alors qu’ils s’empêtrent dans leurs mensonges et sont rongés par la culpabilité, Azusa et Ryû doivent en plus faire face au passé, à la famille de Kasuga et au plus persévérant des ennemis ! En effet, le très perspicace Ariake compte bien résoudre le mystère entourant la mort de Kasuga.

     

     

    Espoir ? Désespoir ? Mal-être ? Remords ? Tous ces mots correspondent à la famille Kasuga. Dans ce volume nous apprenons enfin le passé de Teppei dans sa quasi-totalité : Meilleur élève de sa classe, il visait le rang de « n°1 » comme lui avait toujours enseigné sa mère. En effet nous apprenons que Madame Kasuga a éduqué son fils dans le but qu’il devienne le plus beau, le meilleur, celui aimé de tous. Cependant pour un enfant de son âge le moindre échec peut être vu comme la fin de tout, notamment lorsqu’on l’engloutit sous les « tu dois être le meilleur et être toujours victorieux ». C’est de par cela que nous comprenons que l’échec de Teppei vis-à-vis de sa déclaration envers Mizuho est le déclencheur d’une grande initiative : la chirurgie esthétique. La mère de Teppei a elle aussi eut recours à cette pratique, elle se montre comme une femme qui accorde une importance sans pareil à l’apparence, et notamment du visage. Ce personnage qui occupe une place très importante dans ce volume, est tout autant affecté par les idéaux qu’elle a transmis à son fils. Tout au long du volume elle fait de nombreuses apparitions et le passé de son fils resurgit le plus souvent, en d’autres mots elle se le remémore beaucoup : regrette-t-elle d’avoir transmis une telle estime de soi à son fils ? Souffre-t-elle de cette « chasse au n°1 » qui est sa priorité ? Nul ne le sait mais nous pouvons le supposer.

     

    Madame Kasuga s’avère être un élément-clé pour Azusa. En effet elle lui apprend que la barrette que Teppei lui a offert (et qui a servi à le tuer indirectement) signifie « Je veux être plus proche de toi ». Derrière son apparence de méchant garçon profiteur et sans cœur ne se cachait-il pas, justement, un jeune homme qui a des sentiments et qui ne supportait pas de rendre les autres malheureux ? Azusa représenté sans doute « l’espoir » de Teppei comme l’a supposé sa mère. Quoique que ce dernier soit meurt depuis le début de la série, chaque tome et surtout celui-ci, nous apprend que le jeune Kasuga n’aurait pas dû mourir. Il n’était que ce que sa mère voulait qu’il soit, il pensait comme sa mère voulait qu’il pense, ce fameux « monde » qui s’ouvrait à lui de par Azusa ne serait-il pas l’accomplissement de lui-même ?

    En parallèle de ce passé qui nous est révélé, le pédagogue Masayoshi Ariake se montre très dominant dans ce volume. C’est tout à fait normal car cette enquête est pour lui une ultime énigme à résoudre. Son intelligence tout comme sa perspicacité nous surprend toujours lorsqu’on le voit à l’œuvre ! Tout comme Teppei, nous en savons davantage sur lui grâce à ce troisième volume. Tout d’abord il était un élève qui a été soutenu par le professeur Tazawa car il avait mis enceinte une de ses camarades de classe, puis il s’avère être le père de Kawaguchi ! Néanmoins Ariake semble se douter de quelque chose à propos de Ryû, peut-être y reconnaît-il la collégienne qu’il aimait ? Cette relation, dont Kawaguchi n’est pas ignorant, risque de jouer un rôle majeur dans le prochain volume. Même si notre cher pédagogue compte résoudre cette enquête, Kawaguchi reste son fils alors il est fort possible qu’un retournement de situation fasse son apparition par la suite. Le passé d’Ariake ayant été révélé, nous remarquons que contrairement à ce qu’il pense, Tazawa reste un très bon professeur qui a su aider ses élèves et à les soutenir, que ce soit Kawaguchi, ou son père Masayoshi.

    L’ellipse qui a lieu au milieu du tome nous laisse entrevoir une suite encore plus dangereuse. Nos deux protagonistes ne s’adressent plus la parole, leur unique but est d’atteindre la date de remise des diplômes du collège qui symbolisera leurs retrouvailles. Cependant le pédagogue Masayoshi reste, malgré le temps qui a passé, quelque de très fin et perspicace qui relance l’enquête alors que ce drame commençait enfin à s’estomper des mémoires. Et ce ne sont pas des suppositions hâtives qui se présentent mais des théories autour de Kawaguchi et Azusa ! Il s’agit de la dernière ligne droite pour nos deux protagonistes !

     

     

    Ce troisième volume est d'une extrême intensité, que ce soit au niveau de l'enquête du pédagogue Ariake ou bien de celui des sentiments des divers personnages qui sont mis à l'épreuve. Les nombreuses révélations laissent présager un dernier volume tout aussi surprenant !

     

     

     

    Citations de ce volume :

    « Se faire beau permet de se faire apprécier et d’inspirer confiance aux autres. » Madame Kasuga à Teppei

    « On se fait des simagrées, mais finalement, tout le monde se tourne vers les plus belles personnes ! Ce qui définit l’humain c’est le visage ! » Teppei à Kawaguchi

    « Ce jour-là, le train dans lequel nous sommes montés nous a emportés. Et même en repensant à ce qui s’est passé, il était trop tard pour faire marche arrière. Il n’y avait plus de retour possible. Ni la possibilité de descendre. » Azusa, seule

    « Emmène-moi loin d’ici. Kawaguchi, emmène-moi quelque part où personne ne me connaît ! S’il te plaît… » Azusa à Kawaguchi

    « Professeur… Nous aussi, nous aurions tellement voulu devenir des gens justes et bons. Nul plus que nous ne le voulait autant. Si seulement nous pouvons continuer à vivre purs dans ce monde… s’il y a un moyen… enseignez-le-nous. » Kawaguchi, seul


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